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Shakira se confie : l’histoire derrière Isima

Depuis toujours, la chevelure de Shakira n’est pas un simple accessoire de scène — elle est un langage à part entière. De ses longs cheveux noirs dans Pies Descalzos à sa crinière platine dans Laundry Service, chaque époque de sa carrière a été marquée par un nouveau chapitre capillaire. Aujourd’hui, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre : celle d’Isima, sa toute première marque de soins capillaires, pensée pour réparer, sublimer et célébrer des cheveux “qui ont tout vécu”.

Dans une interview intime accordée à ELLE, Shakira revient sur cette relation compliquée avec ses cheveux : « C’est une relation amour-haine. Je les aime, j’en ai besoin, mais parfois ils me font tellement souffrir. J’ai versé tant de larmes à cause d’eux. »

Elle raconte aussi comment, à défaut de produits adaptés, elle créait elle-même ses formules : « Je faisais mes propres concoctions, j’allais chez le pharmacien en lui demandant : ‘Tu peux me faire ce shampoing ? Tu peux y mettre tel ingrédient ?’ ». Cette période artisanale a laissé place à une aventure plus structurée : quatre ans de travail, des aller-retours incessants avec des experts, jusqu’à ce que chaque formule réponde à ses exigences.

Comme elle l’a confié à WWD, la douleur liée à ses cheveux est aussi émotionnelle : « Je suis l’une de ces femmes qui sortent du salon en pleurant. C’est déjà arrivé après une décoloration ratée. On croit que notre vie est finie. » Ce traumatisme est à l’origine de l’ambition d’Isima : créer des soins capables d’apaiser, de réparer et de valoriser toutes les textures de cheveux.

Avec le soutien du scientifique Anthony Potin (ex-L’Oréal) et de Sid Katari (ex-Oribe), Isima a vu le jour autour du TriModal Method, un protocole exclusif qui agit à trois niveaux : cuir chevelu, cortex et cuticule. Parmi les produits stars : le masque Súperbomba, la crème Curls Don’t Lie, ou encore l’huile Delicia, qui promet un contrôle des frisottis pendant 96 heures.

Shakira rejette le dogme du “less is more” : « Pour mes cheveux, plus c’est mieux. Ils ont besoin de plus : plus de soin, plus d’hydratation, plus d’amour. » (Harper’s Bazaar)

Cette philosophie se reflète dans les noms des produits — Riquísima, Suavísima, Delicia — inspirés des superlatifs espagnols. Et c’est aussi un hommage direct à la culture latine, que la chanteuse souhaite mettre en avant : « Les cheveux latins sont très variés, très complexes, et le marché les a longtemps ignorés. Cette ligne est née pour répondre à ce besoin. »

La chevelure de Shakira n’est pas qu’une affaire de style : c’est aussi une affirmation de soi. Dans une confidence marquante à Harper’s Bazaar, elle raconte :

« Quelqu’un de mal intentionné m’a un jour dit de me couper les cheveux… Je l’ai fait. Et j’ai immédiatement pensé : ‘Qu’est-ce que j’ai fait ?’ Je me suis dit : ‘Oh non, mon pouvoir est parti. Mon identité est partie.’ Je ne ferai plus jamais cette erreur. »

Cette anecdote résume à elle seule l’âme d’Isima : aider les femmes à se reconnecter à leur pouvoir capillaire, à leur nature, et à leur beauté sans compromis.

Au-delà de la dimension intime du projet, Isima vise un public bien plus large. Katari, le PDG, explique dans WWD : « Le marché des soins capillaires a longtemps simplifié à outrance des besoins très complexes. Avec Isima, on veut apporter des solutions universelles mais ancrées dans une vraie compréhension culturelle. »

Et la promesse est tenue. WWD accompagne son article d’un photoshoot exclusif de Shakira, incarnant à merveille cette renaissance capillaire : boucles parfaites, volume assumé, lumière dorée — l’image même de la confiance retrouvée.


Isima, c’est plus qu’une marque. C’est le prolongement d’un parcours, d’une culture, et d’un corps qui danse, vibre et s’exprime à travers chaque mèche. Une révolution douce, mais puissante, portée par une femme qui a décidé de ne plus pleurer ses cheveux, mais de les célébrer.

Sources : wwd.com, elle.com, harpersbazaar.com

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